[Facil] cher droit d'auteur

[Valerie Dagrain]

Robin Millette a écrit :
> Vous connaissez l'histoire de l'éléphant qui empêcha que l'on mange du
> chocolat ?
> 
> http://recueil.cmf.gc.ca/cf/2004/pub/v4/2004cf34634.html
> http://reports.fja.gc.ca/cf/2005/fic/v2/2005cf34852.html
> http://www.cba.org/CBA/Sections/IP_FQ/importation.aspx
> 
> Depuis quelques années, un importateur de chocolat doit se battre pour
> continuer ses affaires. Cet importateur prend part au marché gris,
> marché légal, mais qui entrave le besoin de monopolie (contrôler la
> distribution) du manufacturier. Pour ce faire, le dit manufacturier a
> trouvé dans le droit d'auteur l'arme qu'il lui fallait. Ainsi,
> l'importateur doit camoufler ses achats faits sur le marché gris.

ça résume bien dans quelle situation en est réduit la concurrence.
Positionné en criminel car n'ayant pas accès aux parts de marché, cet 
effet de bord est une conséquence directe des monopoles.

Cette histoire est dans le même sillage que:

"De l'horrible danger de la lecture 
"http://www.voltaire-integral.com/Html/25/22_Lecture.html

ou celui-ci:

"en finir avec la gratuité"
"En 1845, le lobby des Fabricants de Chandelles, Bougies, Lampes,
Chandeliers, Réverbères, Mouchettes, Éteignoirs, et des Producteurs de
Suif, Huile, Résine, Alcool, et généralement de tout ce qui concerne
l'Éclairage avaient pétitionné les députés dans les termes suivants :

« … Nous subissons l'intolérable concurrence d'un rival étranger placé,
à ce qu'il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux
nôtres, pour la production de la lumière, qu'il en inonde notre marché
national à un prix fabuleusement réduit; car, aussitôt qu'il se montre,
notre vente cesse, tous les consommateurs s'adressent à lui, et une
branche d'industrie française, dont les ramifications sont
innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète.
Ce rival, qui n'est autre que le soleil, nous fait une guerre (si)
acharnée…

Nous demandons qu'il vous plaise de faire une loi qui ordonne la
fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets,
rideaux, vasistas, oeils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes
ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du
soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles
industries dont nous nous flattons d'avoir doté le pays, qui ne saurait
sans ingratitude nous abandonner aujourd'hui à une lutte si inégale.

   … Et d'abord, si vous fermez, autant que possible tout accès à la
lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière
artificielle, quelle est en France l'industrie qui, de proche en
proche, ne sera pas encouragée ? »
Le lecteur aura reconnu des extraits du pamphlet célèbre de Frédéric
Bastiat, qui ferraillait contre les protectionnistes de son temps.