[Facil] Soutenir les initiatives entrepreneuriales

Christophe Bélanger christophe.belanger at mac.com
Mer 1 Mar 15:59:05 EST 2006


Bonjour à tous,

Ce courriel présente rapidement la coopérative comme forme juridique 
d'entreprise. Je désire simplement introduire les deux formes de 
coopératives qui sont très intéressantes pour les entrepreneurs du Libre 
et peuvent être une alternative aux formes «enregistrées» et à la 
compagnie incorporée.

L’importance de la forme juridique pour les entreprises de la nouvelle 
économie.

Il y a mille et une façons d’entreprendre. Mais il en existe une 
pareille à nulle autre, accessible au plus grand nombre, adaptée aux 
défis de la nouvelle économie, et qui obtient de surcroît un taux de 
réussite supérieur à la moyenne. C’est l’entreprise coopérative. Sa 
formule polyvalente répond aux attentes des entrepreneurs qui voient 
leur avenir comme un sport d’équipe. Opter pour la vision coopérative, 
c’est miser au départ sur les atouts qui distinguent les organisations 
les plus performantes de la nouvelle économie.

L’entrepreneuriat coopératif met l’accent sur le capital humain, la 
gestion participative et le réseautage.

Si le mouvement coopératif partage valeurs et principes avec les 
organismes communautaires et les acteurs du développement local, il se 
distingue néanmoins au plan de l’action. Par exemple, l’organisation 
collective que se donnent les membres d’une coopérative va plus loin 
qu’une simple association de personnes, puisqu’elle comprend aussi le 
regroupement de ressources financières et de savoir-faire.

Depuis la Loi modifiant la Loi sur les coopératives (L.Q. 2003, c. 18), 
entrée en vigueur le 17 novembre 2005, le nombre de fondateurs requis 
pour la constitution d'une coopérative est réduit de 12 à 5 (article 7). 
Cette modification ainsi que plusieurs autre vise à faciliter la 
création de coopératives. Je n’aborderai pas les diverses subventions et 
crédits d’impôts disponibles, car elles dépendent du projet, mais je 
vous mentionnerai seulement qu’il y en a beaucoup. Le meilleur incitatif 
étant souvent d’ordre financier.

Des cinq types de coopératives voici les deux formes les plus 
intéressantes pour nous.

La coopérative de travailleurs

Quoi de plus «sur mesure», pour un groupe de personnes, que de se donner 
un emploi en fondant collectivement leur propre entreprise. C’est là le 
besoin que comble la coopérative de travail dont les membres 
travailleurs sont à la fois salariés et propriétaires de leur entreprise.

Suivant la rentabilité de leur entreprise, ils pourront ainsi toucher 
périodiquement, en plus de leur salaire, des ristournes établies en 
fonction du volume de travail effectué par le membre pour sa 
coopérative. Les jeunes professionnels et les travailleurs autonomes 
sont de plus en plus nombreux à vouloir améliorer leur sort en 
constituant de telles entreprises. Le génie-conseil, l’informatique, 
l’environnement, l’aménagement, le service conseil à l’entreprise, les 
communications et le multimédia sont autant de secteurs où ce type 
d’entrepreneuriat connaît déjà un essor qui devrait d’ailleurs 
s’accentuer au cours des prochaines années.

La coopérative de solidarité

Cette formule lancée en 1997 se distingue par la diversité de ses 
éléments et par son ouverture tous azimuts aux partenariats. La 
coopérative de solidarité donne la possibilité à des personnes qui ont 
un intérêt commun, mais des besoins variés, de se regrouper au sein 
d’une même entreprise de services. Contrairement aux autres types de 
coopératives qui n’admettent qu’une seule catégorie de membres 
(travailleurs, producteurs, consommateurs), la coopérative de solidarité 
réunit à la fois les utilisateurs de ses services et les personnes qui y 
travaillent. En outre, l’entreprise peut admettre, en qualité de membre 
de soutien, toute personne ou société ayant un intérêt économique ou 
social dans la réalisation de la mission de la coopérative.

Les entreprises et organisations de la nouvelle économie doivent 
demeurer en contact avec le terrain. La coopérative est une forme 
juridique qui s’y prête bien. Elle, et c’est ce que j’apprécie, 
s’inscrit dans la mentalité «agir local penser global».

Christophe Bélanger

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L’introduction et les deux formes de coopératives décrites proviennent 
des documents suivant que vous trouverez sur le site de Coop Québec dans 
la section publications (http://www.coopquebec.coop/pub/)

La coopérative, un outil de développement à visages humains
La coopérative, une entreprise à parts égales une réussite à part entière

Plus d’information sur les coopératives:

http://www.mdeie.gouv.qc.ca/page/web/portail/entreprises/nav/cooperatives.html
http://www.coopquebec.coop/

Des chiffres sur la formule coopérative au Québec:

http://www.fcdrq.coop/formulecoop/quebec.php

Le 17 novembre 2005 marque l’entrée en vigueur de nombreuses 
modifications apportées à la Loi sur les coopératives. Pour obtenir plus 
d’information sur ces modifications:

http://www.mdeie.gouv.qc.ca/page/web/portail/entreprises/nav/cooperatives/68104.html?iddoc=68104





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