[Facil] Que reste-t-il de FACIL?

[r dion]

Pour apporter une précision à mon message précédent, je dois souligner la
contribution importante d'André Cotte, de Serge Martel et de Martin Chénier
(qui assume maintenant la gestion du site web). Collaborer avec eux a été
agréable et j'en retire malgré tout de bon souvenir.

Au plaisir,


Le 1 décembre 2010 00:36, r dion <dionqc at gmail.com> a écrit :

> Bonjour,
>
> Je sors de mon mutisme pour témoigner de mon expérience en tant que
> gestionnaire du site FACIL de septembre 2009 à mai 2010 et membre du c.a.
> pour quelques mois durant cette même période (si je ne me trompe pas dans
> les dates).
>
> Deux raisons, autres que personnelles et professionnelles, m'ont forcé à
> quitter précipitamment mes fonctions :
>
>    1. l'ampleur de la tâche dévolues aux administrateurs par rapport aux
>    moyens de l'organisation ;
>    2. les attentes démesurées des membres de FACIL quant aux capacités des
>    bénévoles à assumer des tâches de gestion des communications (dont le site
>    est un des instruments) et d'organisation d'activités.
>
> 1. Les événements autour de l'informatique libre ces dernières années ont
> conduit FACIL à devoir relever de nombreux défis dans des enjeux complexes
> en ayant peu de moyens financiers. Plus les enjeux sont importants, plus les
> défis sont nombreux, plus il devient difficile de gérer les les activités
> pour assurer la cohérence dans l'action. Ce n'est pas si simple de faire
> appel aux bonnes volontés des personnes, encore faut-il que le temps mis par
> tous au nom de FACIL soit en concordance avec les priorités choisies par le
> C.A. Les administrateurs, bénévoles comme vous et moi, font leur possible
> pour que les dossiers du libre soient menés de façon cohérent. En plus de
> cette gestion souvent fastidieuse, chaque administrateur est intéressé par
> un ou deux dossiers qui lui prends aussi un certain nombre d'heures.
>
> Leur demander en plus d'animer des comités de travail qui rassemblent des
> membres motivés et bien intentionnés, c'est leur en demander un peu trop.
> Dans le fil de discussions, on l'a dit, je l'ai régulièrement soulevé au
> c.a. à l'époque où j'étais administrateur, il est essentiel que FACIL se
> dote d'une permanence. Mais comme Martin l'a dit, c'est l'énigme de l'oeuf
> ou la poule.
>
> En attendant que des fonds permettent l'engagement d'une ressource humaine,
> les administrateurs de FACIL devrait peut-être faire une évaluation du
> travail, se fixer des priorités et laisser tomber certains dossiers pour se
> consacrer à un ou deux qui sont jugés les plus importants dans le contexte
> actuel. Du temps serait dégager pour coordonner des comités de travail
> impliquant des membres et par le fait même abattre un peu plus de tâche...
> en fait j'ose le croire.
>
> 2. Compte tenu du manque de moyen, il faut que nous tous soyons indulgents
> vis-à-vis des membres de FACIL qui donnent de leur temps à l'organisation,
> surtout pour les tâches qui demandent une implication continue. Lorsque j'ai
> assumé la tâche de gestionnaire et à l'occasion contributeur au contenu du
> site web, j'ai ressenti des attentes importantes en ce qui concerne le site
> web qu'on voulait établir comme moyen de communication privilégié. D'autant
> plus que la gestion du site dans sa structure ancienne avait suscité
> plusieurs frustations. Avec Matthieu Lufti, nous avons fait la mise à niveau
> du site et avons stabilisé certaines fonctions. Mais la tâche était
> importante, et l'est encore. Voyant que le niveau d'attente ne diminuait pas
> et entrevoyant la diminution du temps dont je disposais pour assurer une
> bonne maintenance du site, j'ai préféré tirer ma révérence, et ce, pour ne
> pas devoir gérer les frustations qui, je crois, n'auraient pas tarder à
> émerger.
>
> Vous le savez, un site qui veut avoir de la gueule et qui veut entretenir
> la communication d'un réseau de membres, cela demande beaucoup de temps de
> maintenance. Cela exige des compétences que peu de gens ont. Et ceux qui ont
> la compétence et exerce ce métier, ils n'ont pas nécessairement le désir de
> mettre tout leur temps libre pour ce genre de tâche ou bien veulent bien le
> faire si cela est partagé entre plusieurs personnes.
>
> Au-delà des problèmes conjoncturels, FACIL n'en est plus à son étape de
> fondation où tous et toutes sont pleins d'énergies et de désirs
> d'implication dans de nombreuses activités. FACIL est, je crois, en crise de
> développement. L'organisation vit une étape que toute organisation traverse
> un moment dans leur histoire. À nous tous de savoir relever le défi que se
> présente.
>
> Maintenant au lieu de focaliser notre regard sur les problèmes, il faut le
> focaliser sur la recherche de solutions... si on en a le désir et le temps
> évidemment.
>
> En espérant que mon apport peut contribuer à apaiser les frustations
>
>
> __________________________
> Robert Dion
> dionqc at gmail.com
> membre de FACIL
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> Favorisons l'informatique libre
>
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