[FACIL] Toutes sortes de contributions au code

Mathieu Gauthier-Pilote mathieu.g.p at facil.qc.ca
Jeu 10 Oct 16:47:09 EDT 2013


Le 2013-10-10 16:04, Immanuel Giulea a écrit :
> J'ai pas les chiffres précis, mais cela a été prouvé de nombreuses fois
> que les fonctionnaires étaient surpayés, et ils ont des bénéfices
> (retraites, etc.) qui dépassent la rémunération dans le secteur privé.

En effet, dans certaines catégories d'emplois, les gens du secteur privé 
sont sous-payés par rapport à ceux du secteur public. Ce n'est pas le 
cas de toutes les catégories.

Ce qu'il faudrait comparer c'est la rémumération des différents emplois 
dans le secteur des TI.

> IBM et Google, c'est les big du TI. Google a son propre campus, le
> Googleplex. Le monde peut coucher sur place.
> On revient sur terre, au Québec. Combien de compagnies dans les PME
> (1000 employés et moins) qui utilisent les logiciels (pas les
> producteurs) peuvent se permettre de payer une équipe de développeurs à
> l'interne?

Google c'est une organisation de 40 000 à 50 000 employés à l'échelle de 
la planète. L'État québécois (et ça c'est la moitié de notre État, la 
partie fédérée dans le Canada) c'est pas mal plus que ça.

C'est un des avantages les plus évidents du logiciel libre : pouvoir 
faire les modifications soi-même pour répondre à des besoins spécifiques.

Un autre des avantages évidents c'est la mutualisation : on a des 
besoins semblables, on se regroupe.

Ce serait ridicule de dire aux organismes publics : non, non ! pas vous !

> Les "fonds publics" ça n'existe pas. C'est les impôts des contribuables.

Et les impôts des entreprises, les revenus des enteprises d'État, des 
taxes, etc.

> Le but ici c'est surtout pas de justifier des jobs de fonctionnaires !!

C'est quoi ce dogmatisme anti-fonction publique primaire ?

Même des fonctionnaires comme ceux du CELL qui travaillent à faire 
entrer des logiciels qui vont accroîtrent l'efficacité et l'autonomie 
des organismes publics ?

> Là ou il y a un besoin, il y a toujours un marché pour répondre.
> Quant même à importer le savoir d'ailleurs, US ou É-U ou en Asie.
> Et vice-versa, les entreprises LL du Québec pourront exporter à
> l'international !

C'est quand même sidérant de lire un tel dogmatisme.

Non, il n'y a pas un marché pour répondre à tous les besoins.

Non, le marché est pas toujours la meilleure réponse quand il y en a un.

Oui, nous vivons au Québec dans une économie mixte avec des entreprises 
publiques, des entreprises privées. C'est le cas de toutes les sociétés 
avancées sur la planète.

MGP


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